Cette exposition regroupe les œuvres d'Alain Sicard, produites entre 2003 et 2011. Je ne savais absolument pas qu'elle avait lieu et je suis vraiment content d'y être allé par pur hasard. Je n'ai vraiment aucune idée si ces productions ont une visée particulière mais je pense personnellement qu'il y a surtout un réel travail de la part de l'artiste, puisque la plupart des œuvres sont composées de strates de peinture gommées, épongées. Il est aussi vrai que ces œuvres ont une telle finition qu'un aspect brillant est perceptible. M.Sicard a utilisé différents supports pour ses productions, notamment du papier marouflé sur toile, du Vélin d'Arches, ou encore des feuilles de Klöckner. Les supports sont ensuite plaqués sur les murs et donnent l'impression d'une forme irrégulière plutôt que d'un relief à proprement dit.
"La gestation des œuvres d'Alain Sicard s'effectue à partir de réminiscences, de souvenirs des sensations éprouvées devant des tableaux vus chez ses grands-parents ou dans les musées." Ceux-ci provoquent donc une forme d'impulsion artistique. Il ne faut effectivement pas se poser trop de questions profondes devant ces tableaux, puisqu'elles s'appréhendent avec beaucoup de simplicité, chacun peut s'approprier une signification différente. Il faut aussi noter que les œuvres d'Alain Sicard ne sont pas concentrées dans la galerie des collections temporaires mais s'étendent jusque dans les collections permanentes. Certaines références sont manquantes, j'en suis vraiment désolé, je me suis emmêlé les pinceaux.... Si vous avez les bonnes, n'hésitez pas !
1.150.300.11.PMT
5.150.150.08.PMT + 1.150.150.08.PMT
3.91.140.11.KL
1.100.140.10.KL
1.100.50.04.PA
6.150.121.07.PMT
2.109.90.06.PMT
L'exposition est ouverte du 9 juin au 4 septembre 2011, tous les jours de 10h à 18h sauf les mardis, le 14 juillet et le 15 août.
Nous étions, ma cousine et moi, en train de faire les boutiques chez Zara, à Rouen. Et je me retrouve nez-à-nez avec cette demoiselle colorée, et stylée. Habituelle hésitation... Qui va de paire avec une habituelle demande. Ava est d'accord, VICTOIRE. Elle porte des petites bottes achetées chez Emmaüs, ainsi qu'un sac Asos. J'aime beaucoup le concept de la boucle d'oreille avec des plumes chez la femme, ainsi que le badge qu'Ava porte sur sa veste en jean. Et bien évidemment, le pull vert qui colore le tout. Je te dis un grand bravo !
Je trouve que je me suis beaucoup lancé dans le domaine Mode de mon blog en ce moment, et délaissé ce que j'aime au-delà... Une de mes dernières lectures est La Machine Infernale, de Jean Cocteau. "Pas très original", me direz-vous..? Certes, mais tellement intemporel ! J'ai donc décidé de consacrer un article à cette pièce de théâtre, du grand Sophocle à l'origine et revisitée par notre cher auteur. Tout le monde connaît cette fatalité du destin à laquelle Oedipe est soumis, cela sans même s'en apercevoir, pourtant prévenu par l'oracle (de Delphes il me semble..). Cette tragédie nous présente un piège infernal, pour ne pas reprendre l'adjectif de la machine, se refermant peu à peu sur le jeune homme de la ville de Thèbes. Cocteau y insère d'ailleurs des indices pour le lecteur connaisseur, qui peuvent tourner en dérisoire l'aspect quelque peu naïf du personnage principal. Une écharpe trop longue ou encore une broche peuvent devenir les accessoires les plus funestes qui soient, l'auteur nous le fait bien comprendre. Je pense qu'il serait tout de même intéressant de vous faire un petit point info sur l'histoire sans vous en dire trop ; Jocaste et Laïus sont les souverains de la ville de Thèbes, et ont un enfant, Oedipe. L'oracle leur apprend que ce même enfant tuera son père et épousera sa mère. Pris de peur, les deux parents s'empressent de perdre le petit dans la montagne. D'abord recueilli par un berger, puis confié aux souverains de Corinthe, Polybe et Mérope, Oedipe grandit loin de ses origines. L'oracle rendu ne manquera cependant pas ses cibles.. Je ne vous en dévoile pas trop non plus !
Je conseille donc à tous(tes) les lecteurs(trices) n'ayant pas encore lu ce livre de s'y plonger au plus vite, il ne vaut pas très cher. (Une somme proche des trois ou quatre euros à la Galerne, en édition Livre de Poche !).
Amateurs de vêtements cool et pas chers ? Je vous donne rendez-vous au Boudoir, boutique de dépôt-vente, où la très agréable propriétaire, Marie Wagner, vous accueillera. Le Boudoir, c'est un lieu où se rencontrent vintage, classique et fantaisie. C'est en effet une association de styles très éclectiques. Les grandes marques coutures y côtoient de superbes bijoux d'autres cultures du monde. Vous pourrez ainsi y trouver, entre autre, un top Yves Saint-Laurent pour une trentaine d'euros à peine, une paire de Louboutin satinées pour la modique somme de cent euros. Il est aussi possible d'y dégotter une petite robe Abercrombie & Fitch (magnifique, au passage) pour seulement trente euros ! Bref, c'est l'endroit rêvé des chercheurs de trésors modes des temps actuels ou passés, que vous recherchiez de grands classiques modes ( Mugler, Longchamp, Dior, Furla, CNC, etc) ou bien l'accessoire de votre été (ou de votre hiver !) : foulards, ceintures, et autres.
Personnellement, j'ai craqué sur un bracelet super beau, sur lequel il y a une forme de relief de couleur dorée, mais aussi sur une besace Longchamp.
Au-delà de ça, Marie est vraiment une femme adorable, avec laquelle vous pourrez discuter de tout, littérature, mode ou philosophie.
Les choix littéraires de Marie ;
Le Loup-garou, de Boris Vian.
Mercure, et Hygiène de l'assassin, d'Amélie Nothomb.
Un peu de temps pour publier quelques photos du maître Van Dongen, artiste incomplet, mais tellement fascinant. Influence du fauvisme relevée, détachement des formes. (Allez, je vais bosser mes exams).